L’intelligence artificielle (IA) est le thème général de la 49e session plénière de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), qui se déroule à Montréal du 5 au 10 juillet. Les participants se demandent comment ces outils modernes peuvent servir, et non nuire, aux francophones.
«Ça va toucher toutes nos communautés, tous nos pays […] elle ne connaît pas de frontières linguistiques ou culturelles», a lancé le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, Randy Boissonnault, dans son discours d’ouverture lundi.
Il a ensuite parlé de la Stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle, dont la deuxième phase a été annoncée en juin 2022.
«S’en servir pour le bon»
«Je veux être certain que l’on développe l’intelligence artificielle avec le français et la vie francophone en tête», explique le ministre en entrevue avec Francopresse.
Selon lui, il y a moyen de se servir de l’IA pour faire la promotion des cultures francophones. Sans détailler la manière d’atteindre ce but, le ministre a insisté sur la visibilité des francophones dans le domaine.