Immobilier: pas de crash, mais pas de relance spectaculaire non plus

Malgré la CoViD-19, peu de gens ont abandonné leur projet d'acheter une maison ou un condo, mais les propriétaires, eux, sont moins enclins à vendre... sauf ceux à qui la pandémie force la main.
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Publié 09/06/2020 par Emmanuelle Meyer

Alors que l’Ontario commence lentement à rouvrir les entreprises et redémarrer la machine économique, nous nous demandons comment tout ça va se passer sur le terrain.

L’un des indicateurs est le marché immobilier. Permettez-moi de partager avec vous quelques informations:

Les marchés boursiers ont fortement chuté, mais ont déjà partiellement rebondi. Nous sommes passés de -37,4% à +34,5%.

La Banque du Canada a commencé à baisser ses taux d’intérêt le 1er janvier 2020 à 1,75%, pour arriver le 11 mars à 0,25%.

Le taux de chômage dans la région du Grand Toronto est passé de 5% en janvier 2020 à 8,10% en avril 2020. De nombreuses pertes d’emplois se sont produites dans les secteurs à bas salaires.

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Moins de vendeurs

Les prix moyens des maisons se sont assez bien maintenus, passant de 790 518 $ en mars 2019, à 933,180 $ en mars 2020 juste avant l’impact du coronavirus, pour s’établir à 825 054 $ à la fin avril.

L’intérêt pour l’achat d’une maison demeure relativement inchangé par rapport à la tendance sur les cinq dernières années. Selon un sondage Ipsos, 27% des gens disent qu’ils sont susceptibles d’acheter.

Cependant, les intentions de vente sont en baisses. Seuls 2 propriétaires sur 10 de la région du Grand Toronto cherchent à vendre leur maison (-15% par rapport à la même période l’an dernier). Parmi ceux qui ne sont pas susceptibles de vendre, 22% citent comme raison la CoViD-19.

Forcés de vendre

Parmi ceux qui vont de l’avant et mettent leur maison sur le marché, 4 sur 10 disent qu’ils avaient déjà des plans pour vendre, et un tiers mentionne que leur situation financière a changé et qu’ils ont besoin de vendre (déménager dans une maison moins chère ou louer).

Les résidents de la RGT croient que la pandémie ralentira le marché immobilier dans leur région. Près des deux tiers pensent qu’il y aura moins d’acheteurs à la recherche d’un logement.

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Le marché locatif reste robuste, attirant non seulement ceux qui ne possèdent pas encore leur logement, mais aussi ceux qui sortent du marché (22% d’entre eux prévoyant de louer)… Conformément à la récente baisse des intentions de vente, un tiers des propriétaires d’immeubles de placement devraient vendre.

Lente croissance

Je crois que si l’intention d’acheter des biens immobiliers cette année est inchangée par rapport à l’époque pré-CoViD-19, et que les intentions de vendre diminuent, nous pourrions avoir une pénurie d’approvisionnement très bientôt, conduisant à une augmentation des prix.

Depuis la mi-avril, nous assistons à une lente croissance en termes de projections et d’inscriptions, encore très loin d’un an auparavant.

Mon équipe et moi nous nous tenons constamment informés. Nous sommes là pour vous aider.

Auteur

  • Emmanuelle Meyer

    Emmanuelle Meyer est courtière en immobilier, investisseure immobilier et propriétaire. Avec ses 30 ans d’expérience et sa connaissance approfondie du marché, elle vous guide dans un processus transparent, basé sur des attentes claires, centrées sur vos objectifs, pour obtenir le meilleur résultat pour vous. Cette année, elle est aussi présidente de l'Association des femmes d'affaires francophones. [email protected]

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