Les résidentes et résidents permanents francophones hors Québec s’intègrent mieux économiquement que les anglophones au Québec, selon une récente étude. La clé de leur succès : le bilinguisme.
Selon une étude publiée à la fin août par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), hors Québec, la participation des francophones au marché du travail et leurs revenus augmentent avec le temps, se rapprochant de ceux de la majorité linguistique et de la population non immigrante.

Au Québec, en revanche, les écarts entre les groupes linguistiques se sont accentués, dans un contexte où il y a deux fois plus d’immigrants anglophones au Québec (près de 15 000) que de francophones en dehors du Québec (moins de 7500), rappelle l’étude.

Succès économiques liés à la connaissance de la langue majoritaire
L’étude montre que la réussite économique est davantage liée à la connaissance de la langue officielle majoritaire de la province qu’à celle de la langue minoritaire.
«Les analyses ont également signalé que les résultats économiques étaient meilleurs chez les immigrants d’expression française hors Québec que chez les immigrants d’expression anglaise au Québec, alors qu’un peu plus de la moitié des immigrants d’expression française hors Québec ont déclaré connaître la langue officielle majoritaire», peut-on lire dans l’étude.