En Afrique francophone, le processus d’immigration au Canada est associé à un sentiment de traitement différentiel et de paradoxe. De nombreux candidats à la résidence permanente francophones dénoncent les délais de traitement des dossiers qui vont jusqu’à plus de 48 mois, dans certains cas.
À travers ces longs délais, ces mêmes personnes confient aussi un sentiment de traitement différent avec d’autres régions du monde.
Les immigrants se parlent
«Wodj» est Camerounaise. Elle attend sa résidence permanente via le système Entrée express depuis bientôt 48 mois.
Elle fait partie d’un groupe de conversation entre immigrants africains francophones qui dépendent du bureau de visas de Dakar, au Sénégal, pour venir au Canada. Elle est aussi inscrite à plusieurs forums internationaux où des immigrants de différentes régions du globe comparent leurs cas.
Celle qui aspire à venir s’établir au Canada avec ses trois enfants observe «un traitement différent» par rapport à d’autres pays.