Début mai, le gouvernement fédéral a annoncé une «nouvelle voie» d’immigration au Canada facilitant l’obtention de la résidence permanente (l’étape avant la citoyenneté). Travailleurs essentiels et étudiants internationaux déjà présents sur le territoire en sont les principales cibles.
C’est une occasion en or encore peu utilisée chez les francophones en contexte minoritaire. Ils ne sont restreints par aucun quota pour accéder au précieux sésame.
En ouvrant cette nouvelle voie d’accès de la résidence temporaire à la résidence permanente, le fédéral tente de se donner les moyens d’atteindre la cible de 4,4% d’immigrants francophones d’ici à 2023. Objectif que s’étaient donné le gouvernement et les communautés en 2006.
Résidence permanente : aucune limite de francophones
Cette initiative comprend six volets, dont trois spécifiques aux francophones.
Trois volets concernent les étrangers autres que francophones qui travaillent dans le secteur de la santé, dans d’autres professions essentielles, ainsi que les étudiants étrangers diplômés. Pour eux, les quotas respectifs sont de 20 000, 30 000 et 40 000 demandeurs. Ce sont donc 90 000 personnes au total qui peuvent présenter leur demande.