Auteur, photographe, artiste numérique et performeur, Éric LeBlanc a publié l’hiver dernier un premier recueil intitulé Le bleu des garçons.
Quelque part entre la nouvelle, le poème et le théâtre, ces quatorze fictions mettent en lumière les tabous du désir au masculin, tels que la vulnérabilité, la langueur, le polyamour et la cruauté.
Multiples lieux
Vieille Capitale, voiture, Gaspésie, train, Allemagne, école, Espagne, appartement, les lieux d’action sont multiples.
Partout, des hommes se croisent, se reluquent, s’aimantent, s’imbriquent, s’aiment, se repoussent, s’oublient… tout se reflète dans la lentille de l’auteur-photographe. Il écrit: «Une image, l’espace d’un instant, et déjà elle laisse sa place à une autre. Ça passe vite, les textures ne s’imprègnent sur rien.»
Les fictions empruntent à la poésie pour créer des images puissantes et au théâtre pour mettre en scène des situations dynamiques.