«Une chance pour Toronto de réchauffer nos âmes, esprits et cœurs grâce aux documentaires». C’est la promesse du célèbre festival Hot Docs cette année. Du 24 avril au 4 mai se déroule la 21e édition de l’événement, le plus important du genre en Amérique du Nord. Pendant onze jours, 197 documentaires en provenance de 43 pays seront présentés aux cinéphiles.
«Mon conseil pour les amateurs de documentaires est de prendre une semaine de congés et de prévoir quelques repas, car nous avons ici des centaines de cinéastes des plus talentueux au monde en ville pour présenter le meilleur du documentaire», a déclaré Brett Hendrie, directeur-adjoint du festival.
Cinéastes, producteurs, cinéphiles seront ainsi réunis à travers douze programmes. Parmi eux, des projections, mais aussi des conférences, forums, présentations spéciales, événements promotionnels, etc.
Une ouverture sur la modernité
Cette année, le festival s’ouvre sur un air de modernité avec la première du documentaire The Internet’s Own Boy, du cinéaste Brian Knappenberger le 24 avril à 22h, pour la projection grand public.
Ce film retrace l’histoire d’Aaron Swartz, adolescent et pionnier de l’activisme sur internet, au destin tragique. «C’est un homme qui a beaucoup contribué à l’Internet et qui s’est impliqué dans la création de beaucoup d’outils», indique Alex Rogalski, l’un des programmateurs, en charge du volet canadien. «C’est une investigation, une forme de biographie très ingénieuse.»