Hit & Run: une performance à renouveler

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Publié 24/03/2015 par Meryl Serthelon

Trois auteurs, trois metteurs en scène, quatre traducteurs, quatorze acteurs et toute une équipe technique: une véritable chaîne humaine pour arriver à trois représentations entièrement produites en 24 heures.

24 heures pour écrire, mettre en scène et répéter, tel a été le défi de la nouvelle compagnie Productions 88. Les auteurs ont reçu le thème à 20 heures samedi, pour rendre leur texte à 6 heures ce dimanche.

«C’est très stimulant, c’était la première fois que j’écrivais avec cette contrainte, il n’y a même pas eu de gros coup de fatigue, seulement du stress avant la remise du thème, j’avais peur que ce ne soit pas assez ouvert, mais ça l’était vraiment. On se sent soulagé au moment de rendre le texte. Il y a quelque chose à faire avec ce projet, on va le développer, mais on ne va pas s’arrêter là», partage Pierre Gregory l’un des auteurs.

Les acteurs ont été choisi et ont eu jusqu’à 20 heures pour se préparer et monter sur les planches de l’Aki Studio Theatre, dans le centre Daniels Spectrum, dans le quartier revitalisé de Regent Park.

Le premier tableau, Demain, au crépuscule, est surprenant. Les acteurs bougent peu, textes en main, le décor est minimaliste. Peut-être est-ce le sujet qui veut ça: la fin du monde à l’extérieur et quelques individus coincés dans un bunker.

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Le deuxième, Miss Bam, se veut nettement plus léger, un concours de beauté plutôt hors du commun.

Enfin, Hit & Run s’achève avec C’est facile de m’accuser, un procès pour découvrir qui a tué Eugène: sa femme? sa soeur? son employé? son fils? ou son meilleur ami? Tous auraient pu, auraient voulu, mais il y a un seul coupable. Grave ou comique, c’est toujours avec humour que le sujet a été traité.

Après 90 minutes de spectacle, le public est conquis: «J’ai adoré, c’est rafraîchissant, le fun, on voit de nouveaux visages sur scène.»

Chad et Vincent, les producteurs, ne cachent pas leur joie: «On est fatigué, mais c’est l’extase, on ne pourrait pas être plus heureux de voir des artistes talentueux qui ont envie de se rassembler, qui ont aimé les conditions dans lesquelles ils ont dû travailler et aussi de voir les communautés francophone et anglophone au rendez-vous.»

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