On note une augmentation des cas de traite des personnes avec la venue des nouveaux arrivants et des réfugiés, puisque ce sont des personnes plus vulnérables.
De plus, les victimes sont de plus en plus jeunes, notamment en raison de la popularité des médias sociaux, devenus des outils de plus en plus utilisés par les trafiquants pour leurrer et attirer leurs victimes.
C’est ce qu’ont souligné des intervenants de la Coalition de Hamilton contre la traite des personnes, lors de sa conférence annuelle (virtuelle) du 22 février, «Journée de sensibilisation à la traite des personnes au Canada».
Criminels proches des victimes
Même s’il y a divers types de trafic, il en ressort que la majorité des criminels semblent connaître leurs victimes de près. Ce sont des amis de la famille ou des relations amoureuses.
Tous s’entendre pour dire que la prévention est dans l’éducation de nos jeunes, qui ignorent souvent qu’ils sont victimes. Il faut donc commencer le plus tôt possible, en parlant de choses comme le consentement, et à quoi s’attendre des relations.