Jeudi 15 juin, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, tient une réunion ministérielle avec des partenaires clés pour discuter de la situation sécuritaire en Haïti.
La ministre y annonce que le Canada établira une cellule de coordination conjointe de la sécurité en République dominicaine dirigée par le Canada, visant à améliorer la mobilisation des efforts internationaux en matière d’aide à la sécurité en Haïti.
À la suite de cette annonce, le gouvernement dominicain confirme ne pas avoir discuté, convenu ni accordé une quelconque autorisation pour l’installation sur son territoire d’un bureau de coordination de soutien à la Police nationale d’Haïti, selon le ministre des Affaires étrangères de la RD, Roberto Alvarez.
Vendredi 16 juin, on peut lire dans Le Devoir que «la République dominicaine n’aurait jamais autorisé le Canada à y implanter un bureau afin de coordonner l’aide en réponse à la crise haïtienne.»
Entre compromis diplomatique et incompétence opérationnelle
Samedi 17 juin, Le Facteur Haïti publie que «pour des raisons historiques, la République dominicaine (RD) ne peut participer à aucune initiative qui l’engage à mener des actions directes en Haïti», selon le porte-parole de la présidence de la RD, directeur de la stratégie et de la communication du gouvernement dominicain, Homero Figueroa.