Glendon célèbre son passé et son avenir

Gala 50e anniversaire

Donald Ipperciel, principal de Glendon.
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Publié 04/10/2016 par Thomson Birara

Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.
Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.

 Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.


Il y a des choses qui se fêtent en grand, comme le 50e anniversaire du Collège Glendon de l’Université York, qui a rassemblé 140 personnes au manoir samedi soir.

«Depuis le début, le Collège a toujours été actif dans la vie politique et citoyenne du pays», a mentionné Lesley Lewis, présidente du Gala et diplômée de la toute première cohorte de Glendon. «Dans les années 60 et 70 turbulentes, où d’autre, à l’extérieur du Québec, des francophiles et des francophones auraient-ils pu rencontrer Renée Levesque avant qu’il devienne premier ministre du Québec?»

L'ancienne étudiante Lesley Lewis, président du Gala.
L’ancienne étudiante Lesley Lewis, président du Gala.

Après un demi-siècle d’éducation universitaire bilingue, l’institution inaugure avec optimisme son «âge d’or». Rappelons-le, ce printemps, Glendon a été désigné partiellement sous la Loi des services en français de l’Ontario, garantissant ainsi un certain nombre de ses programmes en  français.

Gregory Sorbara, ancien ministre libéral et diplômé de Glendon, a évoqué l’importance du mandat bilingue de l’université. «Nous avons la responsabilité ici à Glendon d’assurer notre capacité de promouvoir les deux langues du Canada, et cela pour toujours.»

Alors, «bilinguisme de façade» ou non? Au gala de samedi soir, la langue dominante des conversations était le français. Les discours étaient bilingues, mais majoritairement en anglais. Les valets parlaient français, mais les serveurs anglais…

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Rhonda Lenton, provost et vice-présidente de York, a souligné que «même si cela n’a pas toujours été facile», l’augmentation des programmes bilingues de Glendon démontre l’engagement l’Université à continuer de promouvoir la langue et la culture francophones au pays.

Et cette année du jubilé de Glendon coïncide avec l’ouverture de nouveaux programmes: Communications et Administration des affaires. En plus du nouveau Centre d’excellence en études françaises et bilingues (le pavillon de 20 millions $ à l’entrée du campus), le collège souhaite bâtir d’autres édifices sur le grand domaine boisé dont il est propriétaire, indique le principal Donald Ipperciel.

«Je suis arrivée à Glendon à l’âge de 17 ans en septembre 1966», a rappelée Mme Lewis. «J’avais entendu parler d’un nouveau programme où les jeunes recevaient une éducation bilingue et multidisciplinaire afin de leur préparer à une vie dans le service public. C’est cette vision d’Escott Reid (premier principal du collège) qui m’a motivé à choisir Glendon.»

«50 ans plus tard, j’encourage Glendon à continuer dans sa vision actuelle de former des citoyens du monde face aux enjeux du monde.»

Gregory Sorbara, ancien ministre libéral et diplômé de Glendon.
Gregory Sorbara, ancien ministre libéral et diplômé de Glendon.

Auteur

  • Thomson Birara

    Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au Collège La Cité. Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.

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