Les habitués du Théâtre français de Toronto ont souvent vu Glen Charles Landry à l’œuvre puisqu’il signe régulièrement la scénographie et/ou les costumes des productions du TFT. Sa pièce Le Don Quichotte de Toronto figurera au menu de la 40e saison du TFT, en février 2008. Mais d’ici là, on peut lire la poésie de cet artiste multidisciplinaire en plongeant dans Croquis urbains d’un Francorien.
Glen Charles Landry a publié son premier recueil de poésie aux Éditions Perce-Neige, de Moncton. L’éditeur met en garde les lecteurs en priant les cœurs sensibles de s’abstenir. Pourquoi?
Parce que la poésie de Landry est tantôt trash, tantôt destroy. Elle est écrite dans une langue qui mélange le chiac acadien et le joual québécois. Exemples: «I se souvient / qu’i voulait / Être mis / Dans une grosse laveuse / Pis être spinné / Pis spinné / Jusqu’au moment où / Sa brain arrête / De worryer».
Artiste établi à Toronto depuis une dizaine d’année, Landry est un habitué du tramway 504 qui sillonne la rue King. Il ne sait peut-être pas que la rue King a été construite durant le règne du roi George III (1760-1820), quand la ville portait encore le nom de York.
Le tramway 504 demeure aujourd’hui le plus achalandé du réseau, transportant en moyenne 50 000 passagers par jour.