Les amateurs de complots ou de mystères à la Dan Brown en auront pour leur argent: une lettre «perdue» de Galilée lui-même vient de resurgir du passé, démontrant comment il avait altéré ses propres écrits pour amadouer l’Inquisition de l’époque.
En 1633, l’astronome avait été condamné pour hérésie — pour avoir dit que la Terre n’était pas au centre de l’Univers, et autres déclarations dérangeantes.
Contrôle des dommages
Mais c’était la fin d’un très long processus, que le «suspect» avait vu venir au moins 20 ans plus tôt: dans une lettre de sept pages envoyée à un ami le 21 décembre 1613, «G.G.» (Galileo Galilei) semble être d’ores et déjà engagé dans un processus de «contrôle des dommages», comme des relationnistes auraient pu le lui suggérer au 21e siècle.
On savait que deux copies de cette lettre existaient:
L’une, envoyée à l’Inquisition, à Rome, présumément par un enquêteur de l’époque, et aujourd’hui conservée aux archives du Vatican.