L’orthographe et graphie dans l’immersion du monde de l’élocution et de la rédaction .J’ai des amis formidables. Des amis comédiens, metteurs en scène. Des hommes et des femmes qui font du théâtre ou qui assistent assidûment à des spectacles sur scène. Il m’arrive même de fouler les planches avec certains d’entre eux. J’aime le théâtre depuis toujours.
L’orthographe et graphie ont deux bonnes prononciations ?
Évidemment, je porte toujours une attention particulière aux textes qu’on nous sert sur scène. À l’histoire, bien sûr, mais aussi à la forme et à l’orthographe.
Les erreurs de prononciation m’agacent, les liaisons manquantes ou superflues m’embêtent parfois. Il y a quelques jours, j’assistais à une représentation de Hamlet, une des plus célèbres pièces du répertoire classique. Un gros morceau. Qui demande beaucoup d’audace lorsqu’on s’y attaque.
La production était plus qu’intéressante. La distribution était à la hauteur. La scénographie était audacieuse et imposante. La musique enveloppait le tout pour créer des atmosphères toujours appropriées.
Soudain, mon esprit se mit à divaguer. Un comédien venait de prononcer le mot gageure en le faisant sonner comme majeure. Il s’agissait de la scène de duel entre Hamlet et Laertes. Le roi ordonne à Osric de remettre les armes aux deux protagonistes. La réplique ressemble à ceci: