La pression monte de plus en plus envers la direction de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) afin qu’elle dénonce clairement l’invasion russe en Ukraine. Les trois gouvernements canadiens membres à part entière de l’OIF — le fédéral, le Québec et le Nouveau-Brunswick — incitent l’organisme à rompre le silence sur la question.
Discussion mercredi à l’OIF
Le Nouveau-Brunswick a dit souhaiter une prise de position ferme et rapide de l’Organisation face à la guerre en Ukraine.
Dans une déclaration transmise à Francopresse, la représentante de la province auprès de l’OIF, Isabelle Doucet, précise que le Nouveau-Brunswick et le Canada «collaborent étroitement pour une prise de position au sein de la Commission politique de l’OIF, qui a débattu d’un projet de résolution».
Un projet de résolution doit d’ailleurs faire l’objet d’une discussion ce mercredi 16 mars lors d’une rencontre du Conseil ministériel de la Francophonie à Paris.
Gravité de l’attaque de la Russie
Le gouvernement fédéral a également appelé l’OIF à se prononcer. Dans une déclaration écrite transmise à Francopresse, Affaires mondiales Canada rappelle que parmi les valeurs fondamentales de l’Organisation inscrites dans sa Charte figure la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de la personne.