Françoise Marois fêtait cette année le 30e anniversaire de sa maison d’édition, lancée alors qu’elle était étudiante en traduction au Collège Glendon de l’Université York à Toronto.
Également monitrice de français langue seconde, elle avait produit le recueil de textes Morceaux choisis: Québec-France-Acadie en quelques semaines avec ses élèves et les moyens du bord. Ce fut le coup de foudre pour l’édition.
À l’époque, Françoise Marois a d’ailleurs aussi publié des chroniques et reportages dans L’Express sur l’édition franco-ontarienne.
En 1988 (après un divorce particulièrement acrimonieux), elle est retournée à Dolbeau, au Lac-Saint-Jean, sa région natale, d’où elle a continué d’enseigner, d’écrire poésie et essais, et de publier ses ouvrages et ceux d’amis écrivains réunis dans un collectif appelé La Muse.
Il serait risqué d’accoler une étiquette littéraire, artistique ou professionnelle à Françoise Marois, mais plusieurs de ses essais et de ses contributions à diverses publications portent sur la féminisation de la langue française, aboutissant en 2011 sur un grand principe: la «féminosophie».