Utiliser le langage des fleurs pour vulgariser la Première Guerre mondiale, c’est le concept de Fleurs D’ARMES, une exposition bilingue itinérante qui a pris ses quartiers à la Maison Campbell de Toronto jusqu’au 25 mars.
L’idée vient de l’artiste Viveka Melki (Brésilienne-Libanaise née en Gambie et résidant maintenant à Rimouski!). Après avoir mené des entretiens avec d’anciens combattants, elle se met alors en quête de retransmettre l’histoire de la «Grande Guerre».
La réalisatrice de documentaire choisit de prendre comme point de départ l’histoire de George Stephen Cantlie. Ce soldat canadien écrivait deux lettres par jour à sa famille, dont une remplie de fleurs pour sa jeune fille Celia, qui ne savait pas lire à l’époque.
Inspirée par ce moyen de communication, Viveka Melki décide d’utiliser le langage des fleurs pour transmettre au public l’histoire de combattants canadiens.
L’exposition est ainsi composée de dix stations différentes reliées à une fleur bien distincte et correspondant à neuf portraits d’acteurs de la guerre, dont deux femmes. Chaque stand illustre un sentiment comme la tristesse, l’amour, etc.