Après cinq années d’existence, le Festival de Toronto des histoires en réalités virtuelle et augmentée a bien grandi.
Passé d’un petit événement artisanal, se fournissant en «expériences» au bouche-à-oreille et sur YouTube, à une belle machine internationalement reconnue, FIVARS se tiendra la fin de semaine du 14 au 16 septembre, dans un haut lieu des nuits torontoises tout récemment rénové et rouvert au public après plus de 10 ans d’absence: le célèbre Matador Ballroom à Dovercourt et College.
Si ce sont au moins deux bonnes raisons d’y rendre une visite, il y en a aussi bien d’autres d’après Keram Malicki-Sanchez, fondateur, directeur et programmeur principal du festival, qui demeure tout de même une entreprise artisanale bien loin du géant TIFF.
K. M-S. : «Ce n’est plus tant un festival pour Geek que ça l’était il y a cinq ans, quand trois passionnés se sont réunis pour faire découvrir les réalités virtuelle et augmentée au public, avec trois ordinateurs faits de bric et de broc, des casques rudimentaires, des technologies et une grammaire narrative balbutiantes.
Quand nous avons lancé le premier festival, je tenais absolument à ce que l’on évite le terme ‘festival de cinéma’ dans la publicité, car il était évident pour moi que le médium n’était ni comparable ni prêt à être comparé.