Des organismes franco-ontariens estiment que la ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop, a des comptes à rendre, après que de nouvelles informations révèlent qu’elle avait déjà approuvé une première demande de financement de l’Université de Sudbury (UdeS), avant de finalement annoncer son refus, l’été dernier.
«C’est à n’y rien comprendre», a lancé le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Fabien Hébert.
Le Droit a appris, via une note interne du ministère des Collèges et Universités obtenue en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et à la vie privée, que la ministre Jill Dunlop avait donné son appui à la première demande de financement soumise par l’Université de Sudbury, en août 2022.
Analyse favorable au projet
La semaine dernière, le média TFO rapportait que la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire (CEQEP) avait remis une analyse favorable au ministère quant au projet de l’Université de Sudbury.
«La CEQEP avait conclu que l’université rencontrait toutes les exigences pour un financement, et on apprend maintenant que la ministre Dunlop avait signé la demande de financement. Alors la vraie question, maintenant, c’est de savoir qui est la personne qui a tiré la plug sur ce projet», soutient le président de l’AFO.