Le Festival du film juif de Toronto a toujours voulu se démarquer en présentant une programmation originale et à contre-courant des préjugés. L’affiche du festival et le «teaser» ont d’ailleurs fait parler d’eux lors de leur présentation il a quelques semaines. Parmi tous les films présentés, on compte de nombreux longs-métrages en français ou réalisés par des francophones. L’Express a rencontré Jérémie Abessira, programmateur au festival.
«Il y a toujours une volonté d’aller à contre-courant, de se différencier des autres et d’être osé dans les choix de films», explique Jérémie Abessira.
«Par ce biais, on veut montrer que le festival n’est pas réservé à une certaine audience.»
Par exemple le film d’ouverture de cette année CowJews and Indians: How Hitler Scared My Relatives and I Woke Up in an Iroquois Longhouse—Owing the Mohawks Rent, n’a été montré dans aucun autre festival de film juif.
«Il n’y a pas de grille de lecture. Chaque film entraîne un débat pour savoir si le film est approprié pour le festival», résume Jérémie.