Pas facile de trouver l’amour, de rencontrer l’âme-sœur ou l’âme-frère. Sophie Laurin se penche sur cette question dans Fausses routes, un roman qui est parsemé de nostalgie et d’humour.
Le titre laisse croire qu’il faut avoir un œil sur la route et l’autre sur le rétroviseur pour éviter que les histoires d’amour finissent dans un cul-de-sac.
Rencontres amoureuses
Narratrice du roman, Marjorie Morin aimerait bien avoir un petit copain comme c’est le cas pour sa meilleure amie Sara Langlois qui fréquente Sébastien Simard. Le coloc de ce dernier, Jean-Philippe Leclerc, s’entend bien avec Marjorie, mais ça reste au niveau d’une solide amitié.
Le récit alterne entre des flashbacks du primaire-secondaire-cegep et l’intrigue actuelle au niveau du baccalauréat. Soirées dansantes, fêtes bien arrosées, repas au restaurant, sorties en boîte, tout semble axé sur une possible rencontre amoureuse.
Marjorie n’est pas comme la majorité des filles au secondaire. Un gars lui dit: «Juste pour que ce soit clair, t’es pas mon genre. Moi, j’aime les filles cool. Toi, t’es… un peu… étrange. T’aimes les affaires que personne aime. Pis tu t’habilles bizarre.»