L’annonce cette semaine de la mise à la retraite du télescope spatial Kepler a marqué la fin d’une époque — une explosion de découvertes de planètes tournant autour d’étoiles autres que notre Soleil — mais surtout le début d’une autre: les successeurs de Kepler détermineront si oui ou non il y a de l’atmosphère autour de certaines de ces planètes, et peut-être même de la vie.
Des milliers de planètes
En moins de 10 ans, Kepler aura contribué à la découverte de près de 2700 planètes «confirmées» et plus de 2400 «en attente de confirmation» — deux chiffres qui sont voués à changer à mesure que les chercheurs achèveront d’éplucher les montagnes de données.
À titre de comparaison, au moment de son lancement, en mars 2009, le total de planètes extrasolaires, ou exoplanètes, tournait officiellement autour de 500. Et la découverte des toutes premières ne remonte qu’à 1995. Le 30 octobre, la NASA annonçait officiellement qu’elle mettait fin à la mission Kepler, après épuisement de son carburant.
Trois successeurs de Kepler
Mais la nouvelle était prévisible, et il y a des années que les successeurs sont connus :
– le Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS); lancé en avril 2018, il est le véritable successeur de Kepler, conçu pour observer 200 000 étoiles, dont un grand nombre de naines rouges, autour desquelles ont été détectées un nombre inattendu de ces planètes «similaires à la Terre»;