La poursuite d’études universitaires en français favorise le développement d’un sentiment de bien-être psychologique. C’est l’une des conclusions d’une recherche d’André Samson, professeur titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa. À noter que cette recherche n’a pas encore été publiée ou révisée par des pairs.
Pour la réaliser, le chercheur s’est entretenu avec des étudiants de l’Université de Saint-Boniface au Manitoba, du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) et de l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse.
Les étudiants qui choisissent la voie francophone du savoir «continuent à solidifier leur identité linguistique», puisqu’ils continuent à vivre en français, informe André Samson.
Ève Leger, titulaire d’un baccalauréat en science politique à l’université de Moncton, assure que son choix universitaire lui a permis de connaitre davantage sa communauté acadienne et de créer des liens durables.
Renforcer son identité francophone
«Aller à l’université, ce n’est pas seulement s’y rendre pour acquérir des connaissances ou des savoir-faire. C’est vraiment aussi se forger, se former», commente de son côté Julie Boissonneault, chercheuse en résidence au Centre de recherche sur les francophonies canadiennes à l’Université d’Ottawa.