Toute bonne chose a une fin. Y compris l’alphabet…
Si vous avez lu mes six dernières chroniques dans ces pages, vous savez qu’on parle des éponymes. Les éponymes, ce sont des mots du français qui proviennent de noms propres. Que ce soit des noms de personnes, de lieux géographiques, de dieux et de déesses ou de héros de la mythologie, il est surprenant de voir le nombre de mots de la langue française qui doivent leur existence à un nom propre.
Si vous suivez bien, vous savez que je procède exceptionnellement par ordre alphabétique. Une sorte de feuilleton des éponymes, que je partage parcimonieusement avec vous. Nous en sommes à la fin de l’alphabet. Place aux éponymes commençant par «t», «u», «v», «w», «x», «y» et «z». Un sprint final qui nous réserve, une fois de plus, de surprenantes découvertes.
Les éponymes, je vous le rappelle, sont des noms qui sont entrés dans le vocabulaire courant par le biais d’un nom propre. On peut ainsi désigner des inventions, des faits, des objets, des lieux, des théories, des arts, des époques, des fleurs, des unités de mesure et bien d’autres choses.
Puisqu’il est question d’unités de mesure, on retrouve ici le volt, qui mesure le potentiel, la tension et la force électromotrice. Le mot vient du nom d’Alessandro Volta, un physicien italien. Le watt, qui mesure la puissance, tire son nom de celui de James Watt, un ingénieur écossais. Enfin, le weber, un peu moins connu, doit son nom à Wilhelm Eduard Weber, un physicien allemand. Le weber est l’unité de mesure du flux magnétique.