Enrico Macias fera un arrêt au Danforth Music Hall Theatre, le mardi le 9 juin pour un concert qui promet quelques surprises. En entretien exclusif avec L‘Express, il déclare: «vous allez me voir non seulement sur la scène, mais dans la salle au milieu du public! Il y a une grande communion entre lui et moi.»
À la demande de ses fans, Enrico Macias promet d’interpréter plusieurs de ses tubes: «je chanterai des nouvelles chansons tirées de mon dernier album La vie populaire, comme des anciennes que je n’ai plus jouées depuis très longtemps.»
De Toronto, une ville qu’il a déjà visitée à quelques reprises, il en parle avec chaleur. «Il y a une diversité extraordinaire qui me plaît beaucoup. C’est un endroit où ça vit et vibre tout à la fois.» Une ville dont il a gardé donc un bon souvenir, d’autant plus que chacun de ses derniers concerts était donné à guichet fermé.
Enrico Macias qui a connu ses premiers succès pour ses chansons mélancoliques d’un pays, l’Algérie, qu’il a dû quitté précipitamment à cause de la guerre, est devenu, dans les années 60, la voix de tous les expatriés de France d’abord, et d’ailleurs ensuite. «Lorsque je vais à Québec, Toronto ou dans d’autres villes aux États-Unis, j’y retrouve bizarrement le public de mes premières chansons», confie-t-il.