En novembre dernier, le député fédéral de Stormont-Dundas-Glengarry Eric Duncan s’est levé à la Chambre des communes pour remercier, en français, celle qui l’a aidé à améliorer ses connaissances de la langue de Molière.
Apprendre le français quand on est élu… Ils sont plusieurs à le promettre, mais peu y arrivent vraiment. Sonia Behilil a joué un grand rôle dans les apprentissages de la langue française de cet élu unilingue anglophone de l’Est ontarien.
Il faut d’abord le vouloir
Comment expliquer le succès d’Eric Duncan dans ses apprentissages du français?
«Ça part du désir d’apprendre le français», lance Sonia Behilil. Elle est chargée de projets au sein de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de Stormont, Dundas et Glengarry.
«D’abord, l’ACFO a répondu à une demande, qui a été faite par Eric Duncan lui-même», raconte-t-elle. «Il avait besoin d’aide pour son français, et il avait vraiment le désir de s’investir dans le développement de son bilinguisme. L’ACFO a répondu présente. »