Évitez-vous les rencontres de travail? Par ennui, probablement! Cependant, ce n’est pas le cas de tous. L’évitement récurrent de côtoyer des gens est lié à une maladie: l’anxiété sociale. Elle est aussi appelée la phobie sociale, qui a tendance à s’amplifier dans un environnement anxiogène.
Selon Audrey Kodye, psychologue franco-albertaine, entre 8% et 13% des Canadiens souffrent d’anxiété sociale.
Confrontée aux regards des autres, cette partie de la population sent monter en elle une peur qui se traduit souvent par des palpitations cardiaques, une transpiration excessive, des maux de ventre, etc.
Si ce sentiment provoque des comportements d’évitement qui persistent plus de six mois, le diagnostic d’anxiété sociale tombe.
Prédisposition génétique à l’anxiété sociale?
Il est difficile de comprendre comment la maladie naît. Une hypothèse plausible serait une «prédisposition génétique qui serait ensuite aggravée par des influences environnementales».