Percussions, clarinette ou clavier, quel que soit l’instrument, jouer de la musique contribue à notre bien-être, particulièrement en période de grand stress. C’est ce que montre un portrait dressé pendant la covid, dans une récente étude pancanadienne.
Amélioration du bien-être, de la santé mentale et du soutien social: «les bénéfices sont même plus importants chez ceux qui font cette activité uniquement pour le plaisir», note l’auteure principale de l’étude et professeure en pédagogie musicale au département musique de l’UQAM, Audrey-Kristel Barbeau.
Les données, compilées entre la première vague de la covid et la moitié de l’année 2022, suggèrent que la pratique musicale régulière, en particulier en groupe et en amateur, combinée à un engagement dans des activités sportives et sociales, protège notre santé psychologique.
Adoucir les petits stress
Confinés à la maison, 1619 Canadiens de plus de 14 ans qui ont poursuivi leur pratique musicale ont témoigné de ces bienfaits. Les quatre catégories de participants — des musiciens professionnels et des amateurs, des élèves du secondaire et du postsecondaire — ont répondu à des questionnaires standardisés d’auto-évaluation du bien-être, de la santé mentale et du soutien social.
Certaines réponses montrent que les bienfaits d’une pratique musicale régulière ont compensé les petits stress liés à l’isolement et à l’adaptation aux rencontres virtuelles. Cette période a même permis la découverte de la pratique de la musique en ligne — avec Zoom, par exemple — même si beaucoup disaient s’ennuyer des «vraies» répétitions en groupe.