En pleine canicule, l’Ontario n’allait pas permettre les jeux d’eau

Jeux d'eau. Photo d'archives de l-express.ca
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Publié 22/05/2021 par Émilie Gougeon-Pelletier

Le plan de réouverture post-covid du gouvernement de l’Ontario, présenté jeudi, ne permettait pas l’ouverture des jeux d’eau extérieurs, comme c’était le cas pour d’autres activités comme le golf. En vue de la canicule qui s’apprête à frapper plusieurs régions de la province, le gouvernement Ford est revenu sur sa décision vendredi après-midi.

«Veuillez reconsidérer votre décision de ne pas autoriser l’ouverture des pataugeoires en même temps que d’autres activités de plein air comme le golf et le basket-ball», avait lancé sur Twitter le maire d’Ottawa, Jim Watson

Plusieurs maires ontariens s’étaient ralliés à l’appel de M. Watson, dont le maire de Brampton, Patrick Brown, la mairesse de Mississauga, Bonnie Crombie, et la mairesse de Burlington, Marianne Meed.

Injustice pour des familles de l’Ontario

Ceux-ci jugeaient que la décision du gouvernement Ford de ne pas permettre ces activités représentait une injustice pour plusieurs familles qui n’ont pas accès à l’air conditionné, à une piscine privée ou même à une cour arrière.

Par ailleurs, ils considéraient que ces activités ne représentent pas un risque de contamination plus important que certaines des activités qui avaient reçu l’approbation de la province.

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Les nombreuses critiques ont finalement eu raison de cette décision, puisque la province a finalement décidé de permettre l’accès aux pataugeoires et aux jeux d’eau extérieurs à compter de samedi.

covid Ontario
Les statistiques de la covid en Ontario ces 30 derniers jours. En bleu les nouveaux cas. En jaune les hospitalisations (ligne noire: les cas aux soins intensifs). En gris les décès.

Deuxième dose du vaccin d’AstraZeneca

Par ailleurs, l’Ontario a annoncé vendredi que l’administration des deuxièmes doses du vaccin d’AstraZeneca contre la covid peut reprendre, dix jours après l’avoir suspendue.

Au cours de la semaine du 24 mai, et pour une durée limitée, les personnes qui ont reçu leur première dose du vaccin d’AstraZeneca entre le 10 et le 19 mars pourront choisir de réduire l’intervalle entre leurs deux doses de dix semaines.

Ces Ontariens peuvent opter pour cet intervalle posologique réduit sur présentation d’un «consentement éclairé».

« La décision de recevoir la deuxième dose du vaccin d’AstraZeneca à l’intervalle de 10 semaines est sûre et procure une protection élevée contre la CoViD-19. » –  le médecin-chef David Williams

Les personnes admissibles, principalement dans les régions de Toronto, de Windsor et de Kingston, sont priées de contacter la pharmacie ou la clinique médicale où elles ont reçu leur première dose pour prendre rendez-vous.

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Les Ontariens qui n’ont pas reçu leur première dose d’AstraZeneca entre le 10 et le 19 mars pourront eux aussi recevoir leur deuxième dose de ce vaccin, mais dans l’intervalle recommandée de 12 semaines.

Christine Elliott vaccin covid ontario
La ministre de la Santé de l’Ontario, Christine Elliott, avait reçu le vaccin AstraZeneca en pharmacie.

Pas encore de décision sur le mélange de vaccins

La province attend toujours les recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) quant à l’administration des vaccins mRNA (ARN messager) de Pfizer ou Moderna pour la deuxième dose chez les individus ayant reçu l’AstraZeneca comme première dose.

«Quand ce sera le cas, tous ceux qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca recevront soit l’AstraZeneca ou le vaccin mRNA comme deuxième dose.»

Selon la santé publique de l’Ontario, approximativement 55 000 doses de ce vaccin expirent le 31 mai.

Le bilinguisme à l’état pur en Ontario

La semaine dernière à Queen’s Park, le député néo-démocrate de Mushkegowuk—Baie James, Guy Bourgouin, a fait usage de franglais pour répondre à une question à propos d’un projet de loi visant à améliorer les perspectives dans les métiers spécialisés.

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Guy Bourgouin.

«Merci à la députée pour la question. C’est sûr que j’ai des “concernes”. On n’a rien qu’à regarder le langage dans le projet de loi: des mots comme — words like “may,” not words like “will.” I think my colleague from Niagara Falls said it best: This is wishy-washy language.»

«When I used to negotiate, I used to tell the employers, “Tu me donnes un cheval mort”— you gave me a dead horse. But what my colleague from Sudbury says is, “You gave me a plastic carrot”—tu me donnes une carotte en plastique. Monsieur le président, du plastique, ça ne se mange pas. C’est du langage de même qui fait peur, ou qu’il y a des craintes.»

«Oui, c’est certain qu’on est concernés. Puis, on questionne le gouvernement quand ça vient à des points comme ça, parce que la transparence n’est pas là, le langage n’est pas là. Quand tu mets du langage comme may — you should be putting “will.” It’s a lot more stronger and will make a huge difference in the bill. Sur ce, madame, je pense que j’ai répondu à ta question.»

Comprenne qui pourra.

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