Je ne sais pas si, pour vous aussi, la colère et l’indignation commencent à monter. Car encore trop de Torontois ne respectent pas les mesures d’éloignement physique pour endiguer la propagation du virus CoViD-19.
Pour le choléra, les gens ne boivent pas d’eau contaminée. Pour le VIH/sida, les gens n’ont pas de rapports sexuels non protégés. Pour le CoViD-19 il faut rester éloigné. Un point c’est tout.
Les autorités vont certainement imposer des mesures d’éloignement et de confinement plus sévères (comme au Québec, voir en France ou en Grèce), en l’absence de tests de dépistage en quantité suffisante pour toute la population.
À Toronto, les mesures actuelles viennent juste d’être prolongées de 12 semaines supplémentaires, soit jusqu’à la fin juin.
J’ai vu la semaine dernière, dans le parc de mon quartier, une mère laisser sa fille de 4 ou 5 ans passer sous le ruban plastique jaune interdisant l’accès aux terrains de jeu. «Un enfant a besoin de bouger», a plaidé la mère lorsque je l’ai avisé de la fermeture par la Ville, alors que la petite avait sa bicyclette juste à côté…