Le débat des chefs en français, présenté mercredi soir sur plusieurs chaînes de télévision, a fait peu de place aux enjeux d’intérêt pour la francophonie canadienne en vue des élections fédérales du 20 septembre.
La modernisation de la Loi sur les langues officielles, l’immigration francophone hors Québec et le financement de l’éducation se sont fait damer le pion par des questions de gestion de la pandémie, de relance économique et de transferts fédéraux vers les provinces.
À 1 minute 44 secondes de la fin
La seule question portant sur les enjeux franco-canadiens est arrivée à 1 minute 44 secondes de la fin du débat de deux heures. L’animateur Patrice Roy a demandé aux chefs s’ils allaient aider les établissements francophones postsecondaires hors Québec «qui sont vulnérables devant les coupes des provinces».
Le chef libéral, Justin Trudeau, a profité des quelques secondes qui lui étaient allouées pour souligner que ce sont «des politiciens conservateurs qui coupent dans les langues minoritaires».
Appelé à préciser sa pensée en point de presse après le débat, le leader conservateur Erin O’Toole a réitéré le plan de son parti.