Le Franco-Ontarien Édouard Landry est actuellement en pleine promotion de son 3e album en 3 ans (!), L’Escalade, un opus de 11 titres dans lesquels il évoque l’escalade d’une vie, de la construction d’une famille à l’envol du petit dernier, en passant par le quotidien d’un couple, mais aussi par la carrière professionnelle.
Il faut dire que le musicien maîtrise l’art de la carrière professionnelle, ou plutôt des carrières, car il en cumule deux.
Urbaniste musicien, ou musicien urbaniste?
«C’est cravate le jour et guitare le soir», plaisante Édouard Landry, que L’Express à rencontré au café The Dock on Queen, au 932 rue Queen Est dans le quartier Leslieville, où il se produira ce dimanche 19 novembre de 19h à 21h.
À la fois urbaniste et artiste en tournée promotionnelle, Édouard Landry a un agenda bien chargé. Mais ses deux passions se complètent, puisque son amour de l’urbanisme, de l’histoire et du «romantisme» des villes est l’une de ses plus grandes sources d’inspiration musicale.
En 2015, après plusieurs enregistrements «pour moi-même» et un EP paru en 2003, il sort son premier album solo Pomme plastique, inspiré d’un voyage à New York. Un an plus tard, il sort Pomme plastique II, un album toujours en français, écrit cette fois après un voyage à Chicago.