Comment Ebola attaque-t-il les humains, eux qui ne sont pourtant pas son «réservoir» naturel? Il triche.
Les recherches frénétiques des derniers mois auront au moins permis d’en apprendre beaucoup sur ce virus.
Son plus haut fait d’armes est en quelque sorte sa capacité à désactiver une partie de notre système immunitaire, en détournant à son avantage les fonctions des cellules dendritiques: celles qui servent normalement à lancer l’alerte.
Autrement dit, Ebola est un cambrioleur qui a appris à désactiver le système d’alarme avant d’entrer dans la maison.