L’année 2018 n’a pas été de tout repos pour les Franco-Ontariens. Suite à l’élection de Doug Ford à la tête de la province, on a vu l’annulation du projet de l’université de langue française et des changements majeurs apportés au Commissariat aux services en français de l’Ontario.
Ces mesures ne sont pas sans rappeler celles entreprises par un autre premier ministre en 1997, qui visaient la fermeture de l’hôpital Montfort à Ottawa. Mais, bien avant MM. Ford et Harris, il y a eu un autre premier ministre, James P. Whitney, qui en 1912, a donné son aval au règlement 17, acte qui interdisait l’usage du français dans les écoles publiques de la province.
Les tentatives entreprises en 1912 et en 1997 pour supprimer le français en Ontario ont soulevé un tollé général chez les francophones et les francophiles de la province et se sont soldées toutes deux par un échec. On dirait que M. Ford n’a pas appris la leçon et qu’il connaît très mal l’histoire des francophones de la province qu’il gouverne.
C’est à partir de ce constat que je vous propose ce mois-ci une sorte de bulletin de notes pour le premier ministre. Il s’agit du cours d’histoire de 10e année, c’est-à-dire l’histoire du Canada depuis la Première Guerre mondiale.
«Ce trimestre a été très difficile pour Doug. Il s’est présenté en classe tous les jours et de façon ponctuelle, mais semble n’avoir rien appris sur les origines des Franco-Ontariens.»