Vingt-deux ans après sa parution aux Éditions du Vermillon, le roman Toronto, je t’aime de Didier Leclair jouit d’une double renaissance.
D’abord grâce à une réédition chez Terre d’Accueil, située à Oshawa, qui se définit comme la seule maison d’édition francophone au Canada dédiée aux auteurs issus de l’immigration. Puis grâce à une traduction en anglais.
Selon l’auteur, ce roman toujours d’actualité «illustre le sentiment de renaissance des Torontois venus d’ailleurs. C’est un cri primal pour choisir une seconde naissance, celle qu’un individu choisit.»
Un Béninois à Toronto
Le personnage principal est un Béninois qui arrive dans la Ville Reine, avec pour seul contact un ami d’enfance.
Il y rencontre des «frères» de circonstances, pour qui les rapports à l’intégration sont très nuancés. Au dire de l’écrivain Paul Savoie, Leclair «réussit à nous faire entrer dans l’intimité de ses personnages et nous faire vivre les mêmes émotions et les mêmes questionnements qu’eux».