Dominique Prévost à l’expo en plein air de l’hôtel de ville

Une artiste à la large palette

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 09/07/2013 par Anaïs Nica

Artiste peintre passionnée depuis toujours, Dominique Prévost a présenté en fin de semaine dernière sa nouvelle collection à la Toronto Outdoor Art Exhibition, l’expo en plein air organisée annuellement sur la place de l’hôtel de ville.

«La Toronto Outdoor Art Exhibition, c’est la crème de la crème, l’endroit que je préfère pour y exposer mes œuvres. Les artistes sont soumis au vote d’un jury pour y participer, c’est très sélectif», confie-t-elle à L’Express.

Cette année encore, on pouvait y découvrir des sculpteurs, des photographes, des souffleurs de verre.

«C’est très profitable pour les artistes d’être sélectionné. J’aime le contact avec le public, en opposition avec ma phase de travail où je suis seule dans mon atelier. Jauger la réception du public est nécessaire, c’est comme un bon livre finalement, il n’est rien sans le lecteur», nous dit Dominique, originaire de Québec, mais qui habite Oakville depuis longtemps.

Travail d’orfèvre et spontanéité

Dominique Prévost utilise très souvent les mêmes matériaux comme le washi (tissu japonais), le coton ou encore la cire. Chaque papier utilisé réagit différemment aux pigments.

Publicité

L’artiste laisse l’aquarelle faire son travail, ce qui confère une certaine spontanéité à son œuvre. Elle est maîtresse de ses intuitions, mais ne contrôle pas totalement le processus de création. Elle laisse à l’art une forme de liberté, celle de se faire seul en un sens.

Son travail est principalement exécuté à l’aquarelle, même si elle a déjà travaillé à l’acrylique par exemple. Elle affectionne particulièrement les matières, les volumes et les textures qui ont été touchés précédemment, «tout ce qui a eu une vie auparavant».

Elle décrit son art comme une rencontre entre une forme de peinture plutôt classique et ce papier japonais: «c’est comme le mélange de deux êtres complètement différents» s’exprime Dominique Prévost.

Couleurs et mouvements

Influencée non seulement par ses voyages, mais surtout par le lac Ontario,
Dominique Prévost y trouve paix et harmonie. «Quand je me promène le long du lac, c’est un exercice de méditation qui m’aide à la création. Je suis comme un métronome, les couleurs varient en fonction des saisons et mon état d’esprit. Ce sont des choix instinctifs que je fais dans ma peinture, et non des choix cérébraux.»

L’artiste, qui privilégie les mouvements plus que les couleurs, voit la peinture comme de la musique avec une tonalité, un rythme et un sens. Son but est de toucher toutes les tranches d’âges.

Publicité

Peindre c’est avant tout explorer, se laisser amuser pour l’artiste. «Tout ce que je vis se retrouve dans mon travail, je suis une vraie éponge!», s’exclame-t-elle. Inspirée par divers artistes comme Picasso, Klee ou encore par l’art inuit, elle est très attirée par l’art contemporain.

«J’exerce la plus belle profession du monde», conclut-elle dans un sourire.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur