Au Centre Donnelly, 160 rue College, des laboratoires abritent des chercheurs qui pourraient bien bouleverser notre quotidien. Ce bâtiment, spécialisé dans la recherche cellulaire et biomédicale, dépend de l’Université de Toronto.
Parmi ces scientifiques chevronnés, se trouve Virginie Coindre. Diplômée de l’Université de technologie de Compiègne (France), l’étudiante a décidé de s’engager dans une thèse.
«Mon équipe travaille sur deux thèmes principaux: la création d’un pancréas artificiel et l’amélioration de la biocompatibilité des dispositifs médicaux.» La jeune Française, âgée de 25 ans, use de termes scientifiques qui en laisseraient pantois plus d’un.
Inné et acquis
Sous la tutelle du professeur Michael Sefton, Virginie Coindre s’est spécialisée en diabète.
Incollable sur le sujet, elle décrit les caractéristiques de la maladie. «Il y a deux types de diabète: le premier est juvénile. On naît avec. Le deuxième s’acquiert. Quand une personne est atteinte du diabète, les cellules de son pancréas produisent peu ou pas d’insuline.»