Dans les années 1880 une grande découverte va révolutionner les dessous féminins: le tricot élastique. La marque Chantelle commercialise alors un corset plus confortable à porter. Il est le point de départ de l’exposition Lingerie française, présentée jusqu’au 13 octobre au Design Exchange à Toronto, organisée par l’Association pour la promotion des industries de la corseterie.
La commissaire Catherine Örmen, guide la visite. «À partir de 1905, pour plus de commodité, le corset se divise en deux pièces séparées: un soutien-gorge et une gaine. Ce que les femmes porteront toute la Première Guerre mondiale.»
De larges panneaux sont installés, chacun présentant une étonnante collection de sous-vêtements féminins, du corset aux soutiens-gorge et string des années 2000.
11 marques, 125 modèles
Les visiteurs peuvent admirer 125 modèles de onze célèbres marques de lingerie française, accrochés sur des cintres. Nombreux sont ceux qui s’approchent au plus prêt du tissu pour contempler les finitions, broderies et détails qui font de ces pièces des trésors de la mode.
Le parcours est chronologique. «Pour ajouter un peu de chair aux sous-vêtements, chaque période a son diaporama qui diffuse des photos de mannequins de l’époque et des publicités», précise Mme Örmen.