Un bar, des gens qui parlent, boivent, tombent amoureux. L’un d’entre eux peut être un tueur en série… et même plus que ça. Voilà ce qui vous attend dans Traquer Kate d’Alex Lake, un roman qui vous tiendra en haleine pendant plus de 400 pages.
La Kate du titre est une avocate de 28 ans. Après de très longues fréquentations, elle vient de larguer son premier petit-ami Phil qui ne réussit pas du tout à l’oublier. Il va juste qu’à l’espionner tard en soirée. Mais Phil n’est pas le traqueur du titre. Kate est traquée par l’Étrangleur de Stockton Heath, dans le Cheshire, non loin de Manchester en Angleterre.
Ce tueur en série étrangle des femmes de 27 ou 28 ans, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à Kate Armstrong. Des femmes retrouvées à deux kilomètres de l’appartement de cette dernière.
Tuer: un travail
L’auteur explique que le meurtrier ordinaire pose un geste guidé par la jalousie, la luxure ou la cupidité. Les mafieux, eux, sont guidés par la vengeance. Or, le tueur en série est «l’un d’entre nous, mais également un autre», quelqu’un qui planifie un acte lui procurant un plaisir, acte qu’«il voit comme un travail».
Les amies de Kate l’encouragent à s’inscrire à un Dating Service. C’est là qu’elle retrouve un dénommé Mike, rencontré quelques mois plus tôt lors d’un voyage à l’étranger. «Soirée au théâtre? Sexe acrobatique la moitié de la nuit? Petit déjeuner au lit? Jogging matinal?» Kate reprend confiance auprès d’un homme attirant et attentionné.
Alex Lake situe son intrigue à l’ère de Facebook. Il écrit que les femmes y étalent leur vie privée: «dates de naissance, projets de voyage, toutes sortes d’informations personnelles. Rien de mieux pour inciter les gens malintentionnés à faire des choses malintentionnées. C’est tellement plus facile de nos jours.»