Si la tendance se maintient, 2024 pourrait être l’année où l’on saura mieux prévoir le pourcentage des patients qui seront voués à souffrir d’une covid longue… Et pendant combien de temps les symptômes vont durer pour la majorité d’entre eux.
Ce qui ne veut pas dire que l’on saura mieux comment la combattre.
Au plus fort de la pandémie, en 2020-2021, il avait fallu du temps avant d’admettre qu’il existait une telle chose qu’une «covid longue». Et il avait fallu encore plus de temps avant de voir émerger des réponses partielles sur la façon de reconnaître les symptômes de cette maladie complexe.
Peu d’intérêt
À l’été 2023, on estimait qu’au moins 65 millions de personnes souffraient d’une forme de covid longue.
Et à l’automne, les experts s’inquiétaient du fait qu’en même temps que le coronavirus s’estompait dans les priorités de santé publique, les fonds pour la recherche sur ses symptômes à long terme allaient aussi s’estomper.