Des poutines torontoises à toutes les sauces

Traditionnelles, westerns, belges, françaises...

Février est le mois de la poutine! Une bonne occasion pour tester quelques poutines torontoises, des traditionnelles au plus originales.
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Publié 16/02/2020 par Guirec Joubert

Février est aussi le mois de la poutine! Parfaite occasion pour réessayer quelques-unes des poutines torontoises, et lever le voile sur les plus remarquables.

En théorie, la recette d’une bonne poutine est simple. Si le secret réside surtout dans la sauce, la qualité du fromage est elle aussi essentielle. Et enfin, pas d’indulgence envers les frites, qui doivent être maison, point de salut sinon.

Pourtant, force est de constater que beaucoup, beaucoup (beaucoup) de versions existent! Petit tour d’horizon.

Les traditionnelles

Pour ceux qui considèrent qu’on ne doit pas toucher à la recette québécoise originale, rassurez-vous. De nombreuses adresses torontoises vous proposent une poutine classique.

Sea With Fish & Chips ne fait pas seulement du poisson frit exquis. Leur poutine (à 10$) est également un régal. Des frites maison, larges et croustillantes, du fromage en grain en abondance, et une sauce brune qui a ce goût de viande emblématique.

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Pas de doute, la recette est respectée, et les papilles exigeantes sont satisfaites! Le tout accompagné d’un filet de haddock frit, dans une ambiance britannique, Sea Witch Fish & Chips est la garantie d’un appétit assouvi.

Si le restaurant est surtout célèbre pour le poisson frit, la  poutine de Sea With Fish & Chips n’est pas en reste: c’est une des meilleures à Toronto.

Au jeu du respect des règles, Rudy se défend aussi très bien. Un des fondateurs du restaurant, Luke McCann, décrit ainsi le menu: «des hamburgers à l’américaine et des poutines à la québécoise». En effet, bien que Torontois, les deux créateurs de Rudy ont fait leurs études au Québec; ils maîtrisent donc leur sujet.

«Le fromage est local, les frites maisons, le bouillon est végétarien, et la recette secrète!». Des proportions généreuses, des produits de qualité, des prix contenus et un accueil chaleureux ont fait de Rudy notre coup de coeur de cette semaine!

Deux Torontois qui ont fait leurs études au Québec ne pouvaient que respecter scrupuleusement la recette.

Enfin, la poutine classique des Leslieville Pumps est une valeur sûre qui ne décevra pas. À l’arrière de cette station d’essence se niche la petite épicerie, dans un décor de film western. Pour 7$, le chef prépare une poutine maison, avec une sauce qui goûte le ketchup. Impossible dans ce cadre, de ne pas se sentir immergé dans le film d’animation Bagnoles!

Ambiance Western en plein Toronto chez Leslieville Pumps!

La plus canadienne

Du bacon grillé, du bacon cuit, des frites de patate douce, des frites de pomme de terre, du fromage en grains, et de la sauce (beaucoup de sauce): comment une poutine peut-elle être plus canadienne? Il ne manque que le sirop d’érable.

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C’est la Poutine Lakeview (12$), l’une des sept recettes proposées par le restaurant du même nom. L’ambiance diner des années 70 ravira les nostalgiques et les affamés en recherche d’une atmosphère rétro.

Dans une ambiance rétro des années 70, le Lakeview propose plusieurs poutines, notamment une version on ne peut plus canadienne!

Une française et une belge

Moo Frites est d’abord connu pour ses frites belges (plongées dans la graisse de boeuf). Mais Moo propose également des poutines, de la plus classique à la plus originale (autour de 10$).

Peu salée, généreuse en proportion et avec des frites très croustillantes, cette poutine qui se mange dans un pot sur un coin de bar est parfaite pour les aficionados pressés mais exigeants!

En outre, une très large gamme de déclinaisons autour des frites est proposée, avec des influences japonaises, hollandaises, et bien sûr belges.

En plus des poutines, Moo Frites s’inspire des frites belges, donc dans un cornet, avec des recettes variées comme les Kimchi Frites.

Cluny Bistrot ose une revisite audacieuse, entre plat culte québécois, et recette traditionnelle française: le coq au vin. Si le mariage est surprenant, il fonctionne! Le bouillon devient une agréable et douce sauce au vin avec carotte et champignons, tandis que le fromage en grain est remplacé par du Saint Albert.

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Il faut bien admettre que si ce mélange peut hérisser les poils d’un Montréalais, il y a bien des frites, de la sauce, et du fromage ! Le contrat est rempli, tout comme l’estomac (pour 20.90$ à partager).

Quand la culture québécoise rencontre la tradition française: une poutine coq au vin, loin des classiques mais très convaincant!

Du choix

Ce tour d’horizon, loin d’être exhaustif, enseigne une chose importante: il y a du choix, et beaucoup de versions de poutines à tester. Ces revisites correspondent au caractère multiculturel de la ville, et si certaines sont loin de la version originale, elles n’en manquent pourtant pas, d’originalité.

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