Des paysages canadiens transformés par la photographe Martine Côté

Jusqu’au 5 octobre à la galerie Akasha Art Projects

L'artiste Martine Côté.
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Publié 10/09/2019 par Emma Couffin

Depuis le 5 septembre et jusqu’au 5 octobre, à la galerie d’art Akasha Art Projects, au 204D de la rue Carlton à Toronto, est exposé un ensemble de photographies de paysages canadiens réalisées par l’artiste québécoise Martine Côté.

Le vernissage de l’exposition Filées aura lieu ce jeudi 12 septembre.

Une artiste passionnée

Martine Côté est originaire de la ville de Québec et habite à Toronto depuis 3 ans. Inspirée par Jean Paul Lemieux ou encore Rita Letendre, elle a su trouver sa voie artistique.

Après avoir fait des études de saxophone au Conservatoire de musique de Québec, elle obtient un baccalauréat en commerce au Canada et en France, lui ouvrant les portes du monde de la communication.

Elle finit par trouver sa voie plus tard, dans la photographie.

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Les paysages canadiens sous un nouveau jour

L’idée de photographier des paysages lui est venue alors qu’elle s’exerçait à la photo, dans sa commune de Saint Augustin, près de Québec, en 2015. Chaque nouvelle lumière sur un lac ou sur un cours d’eau lui donnait l’opportunité de faire varier les couleurs et les textures, d’une œuvre à une autre.

Dans cette exposition, le focus est mis sur l’exposition longue et la photo. «Plusieurs choses se passent durant l’ouverture de la caméra», et c’est ce que l’artiste a souhaité représenter.

Les photographies ont l’aspect d’une peinture abstraite… Pourtant, l’image est entièrement construite dans l’appareil photo.

Le fleuve Saint-Laurent, le pont Pierre Laporte, le lac Ontario, la baie Georgienne… À chaque photographie est associée la position géographique de l’artiste, afin de permettre aux plus curieux de se rendre sur place.

L’artiste s’est d’ailleurs donné un objectif: faire une Filée d’un océan et d’un cours d’eau important dans chaque province du Canada.

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Quai des Cageux, Québec, Canada

Un procédé d’impression au cœur de l’œuvre

Martine Côté imprime elle-même ses photographies pour avoir un contrôle total sur son art. Elle fait venir son papier d’impression de New York, Toronto, ou encore Montréal, afin de revêtir ses œuvres de textures variées.

Le procédé d’impression utilisée par l’artiste, le Tricolour Gum Over Palladium, est primordial pour obtenir le résultat désiré: des pigments purs associés à de la lumière intense donnant à l’œuvre son rendu unique.

«Dans mes œuvres, la photographie va de pair avec le choix artistique d’impression.»

Filées de Martine Côté, à la galerie Akasha Art Projects

Entre réel et imaginaire

La photographe représente le réel, mais, comme elle le déclare elle-même, le lieu est un élément secondaire de sa photographie: «Dans ma façon de faire la photo, le monde créé représente l’émotion du moment, je représente l’énergie du lieu davantage que le lieu lui-même.»

Les paysages floutés de ses photographies laissent toujours apparaître l’horizon, fabriquant une continuité entre ses œuvres. Filées évoque l’étendue de la lumière et du temps. «Ça m’a fait penser aux étoiles filantes, éphémères et spontanées.»

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On perçoit une évolution dans ses œuvres, qui deviennent de plus en plus abstraites: «Je vais vers la simplicité. Je souhaite représenter le plus grand dépouillement pour favoriser la contemplation.»

La Baie Georgienne, lac Huron, Ontario, Canada.

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