Et si on vendait bientôt des OGM… biologiques? L’étiquette étonnerait, mais serait plausible, selon le blogue suisse Tout se passe comme si.
Plusieurs généticiens explorent actuellement la possibilité de réintroduire des gènes de plants sauvages dans des variétés cultivées, dans le but d’injecter un peu de variété dans des cultures qui deviennent dangereusement homogènes. Le problème est en effet que plus une population de plantes — le maïs, par exemple — est homogène, plus cette population est à risque d’être décimée par une maladie.
Or, cette piste de solution risque d’intéresser les fermiers «bio», très conscients que leurs plants ont beau être sans engrais et sans pesticides, ils sont tout aussi vulnérables que les autres à un pathogène ou aux caprices du climat.
On pourrait donc se retrouver devant des plants étiquetés «bio» mais transformés génétiquement afin de les ramener vers… ce qu’ils étaient avant l’agriculture industrielle. Des casse-têtes juridiques en perspective…