La musique, ce n’est pas qu’une affaire de disques compacts, d’émissions télévisées, de baladeurs et de mp3. La musique, c’est avant tout l’échange d’un artiste avec un public, et quel meilleur moyen que le live pour profiter de cette proximité? Et si les salles de concert restent évidement le lieu privilégié pour en profiter, le métro est lui aussi une plateforme intéressante pour découvrir de nouvelles sonorités.
Le métro et la musique, c’est une histoire d’amour internationale. De New-York à Paris, en passant par Tokyo, les plus grandes villes accueillent dans leurs stations des musiciens de tous bords. À New-York, chacun est libre de distiller sa prose musicale, dès lors qu’il ne transgresse pas les lois. À Paris, l’accès y est plus réglementé, mais près d’une centaine de musiciens s’y croisent chaque jour.
Le phénomène a même donné lieu à l’enregistrement de compilations spécifiques, comme NYC Subway – Songs from the underground, ou la Compilation des artistes du métro.
Si un CD n’est pas à l’ordre du jour en Ontario, Toronto est une ville active dans le domaine de la musique sous-terraine.
Ainsi, pour la 28e année consécutive, la Commission des transports de Toronto (CTT) organise une série d’auditions pour les artistes de la Ville-Reine, depuis la fin du mois de mai. Et si l’on peut déplorer l’absence d’une pointe de francophonie dans la programmation, la diversité ethnique de la ville est globalement bien représentée avec des musiciens du Canada, d’Amérique du sud, d’Asie, des Caraïbes ou même de Russie.