Plusieurs agences publiques municipales, provinciales et fédérales, mais aussi des centres communautaires basés au centre-ville, ne sont pas toujours au fait des besoins des francophones issus de l’immigration vivant dans les quartiers périphériques plus pauvres de Toronto (Etobicoke Nord et Scarborough).
C’est ce que constate Amikley Fontaine, le PDG de la Fondation Sylvenie Lindor qui aide les jeunes Franco-Torontois d’origine haïtienne, caribéenne, africaine et autres à s’intégrer à la société canadienne.
La Fondation (qui porte le nom de sa mère) organisait le 9 septembre, au Centre civique d’Etobicoke, son troisième forum communautaire annuel, sur le thème de l’identité canadienne, auquel ont participé environ 150 jeunes et quelques élus municipaux et provinciaux, ainsi que des représentants du ministère fédéral de l’Immigration.
Quelques conférenciers y ont discuter des enjeux qui leurs tiennent à coeur… et on a mangé un gâteau pour le 150e anniversaire de la fédération canadienne!
«Plusieurs représentants d’organismes comme l’Auberge francophone et la Maison d’Haïti étaient aussi présents. D’ailleurs, ce sont souvent eux qui nous font connaître auprès de leurs membres et qui nous envoient leurs jeunes», explique M. Fontaine à L’Express.