Résolvez cette équation: une pénurie d’enseignants + une éducation francophone, qu’est-ce que ça donne? Pour certains élèves, la réponse est: neuf enseignants en une seule année scolaire.
Cette semaine, trois associations francophones du milieu de l’éducation ont envoyé une lettre au ministre Stephen Lecce pour déplorer le «manque de volonté politique» face à la pénurie d’enseignants francophones en Ontario.
Dans leur lettre conjointe, l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO) et l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) exigent une «intervention immédiate» de la province dans ce dossier.
Ces organisations accusent le ministre Lecce de ne pas mettre suffisamment rapidement en œuvre la quarantaine de recommandations qu’avait faites un groupe de travail qui s’était précisément penché sur cette pénurie de personnel enseignant francophone, il y a deux ans.
«Monsieur, madame tout le monde»
Il survient, dans des écoles de l’Ontario français, de véritables «histoires d’horreur», estime le président de Parents partenaires en éducation (PPO), Paul Baril.