«J’ai toujours aimé écrire, mais ce n’est pas un domaine auquel je me préparais comme carrière, mais avec les circonstances je suis devenue militante des droits de la personne, puis écrivaine», a expliqué Monia Mazigh au cours d’un entretien avec L’Express à l’occasion de sa récente participation à une activité de la Bibliothèque publique de Toronto.
«L’écriture est devenue quelque chose qui m’aidé dans mon travail de tous les jours et aussi pour communiquer avec les autres et pour exprimer mes opinions.»
Dans le cadre de la série Eh List, la bibliothèque a invité l’épouse de Maher Arar – ce Canadien d’origine syrienne que le gouvernement précédent avait laissé déporter par les Américains en Syrie, où il avait été torturé – discuter de son dernier roman Du pain et du jasmin.
Née à Tunis, elle vit actuellement à Ottawa où elle travaille depuis un an comme coordinatrice nationale pour la Coalition pour la surveillance internationale de la liberté civile.
Du pain et du jasmin est son troisième ouvrage après Miroirs et Mirages (2011) et Les Larmes emprisonnées (2008), ce dernier racontant ses efforts pour faire libérer son mari, soupçonné de connaître des terroristes.