«Le court-métrage est au cinéma ce que la nouvelle est au roman», se plaisent à souligner Andréa Cohen et Karin Hazé. Expérimentation, innovation, rythme: «c’est un lieu de révélation […] où les cinéastes peuvent trouver une vraie liberté».
Il y a trois ans, ces deux jeunes réalisatrices fondaient les Nomades du court-métrage, un festival de films courts présenté dans la Ville-Reine. Après deux éditions présentées à guichet fermé, le festival prend de l’ampleur: trois soirées à Toronto, neuf programmations différentes, 88 films et une tournée ontarienne nous attendent pour l’édition 2006!
La diversité est centrale dans la démarche des deux organisatrices. Diversité de genres avec la présentation de films documentaires, de fiction, d’animation ou encore de cinéma expérimental. Diversité de regards avec la présentation de films provenant de plus de 19 ethnies. Et diversité de thèmes avec huit programmations thématiques différentes.
«Nous espérons ainsi refléter à notre manière l’image de Toronto, une ville multiculturelle par excellence où toutes les cultures vivent ensemble et participent à l’enrichissement de tous», expliquent les deux comparses.
Les trois soirées de projection à Toronto seront présentées dans le cadre de la Semaine de la francophonie. Pour la soirée inaugurale, le jeudi 23 à mars à Innis College à l’Université de Toronto, les programmes Le cinéma dans toutes ses couleurs et Paris, la métisse seront à l’honneur. La série Le cinéma dans toutes ses couleurs contient neuf films documentaires et de fiction qui reflètent la diversité de la francophonie alors que Paris, la métisse est une succession de 15 films de fiction sur Paris réalisés par des cinéastes originaires d’Asie, du Moyen-Orient, d’Amérique latine, des Antilles et d’Afrique.