Votre marmaille souhaite accueillir un chiot à la maison. Mais voilà, le petit dernier éternue dès qu’il se trouve en présence de ces petites bêtes à poils. Comment accéder à leur demande sans hypothéquer leur santé? Une solution souvent évoquée: un chien hypoallergénique.
C’est une décision non sans conséquence.
Le chien des Obama
Les premières mentions du terme «hypoallergénique», accolé au genre canin, remontent au milieu du 20e siècle.
Mais l’intérêt du public pour les races dites «hypoallergéniques» aurait pris son envol grâce à la famille Obama, ont rapporté des chercheurs américains en 2011: après l’acquisition fort médiatisée de Bo, un chien d’eau portugais, une race réputée «hypoallergénique».
Allergie: la faute aux poils?
Contrairement à la croyance, ce ne sont pas les poils du chien qui causent la réaction allergique, mais bien une classe de protéines présente dans la salive, les squames — des particules de peau qui tombent avec les poils — et l’urine de l’animal.