La politique n’attire pas que des citoyens désireux d’optimiser la gouvernance de la société, maximiser les libertés individuelles, promouvoir la paix et la sécurité, protéger la santé et l’environnement.
Le «service public» attire aussi son lot de mégalomanes, messies et dictateurs en puissance… Ainsi que des illuminés et hurluberlus inclassables. En vue du scrutin du 24 octobre à Toronto, le maire John Tory sollicite un troisième mandat face à 30 adversaires… tous plus inconnus les uns que les autres.
Nos gouvernements pléthoriques, intervenant dans tous les domaines, attirent évidemment aussi une foule de promoteurs d’intérêts particuliers, ou prêts à monnayer leur influence auprès de ces intérêts.
Une sinécure
Mais la politique attire aussi des gens qui y voient une sinécure, un travail facile bien payé, donnant accès à des privilèges, n’exigeant que de l’entregent, des sourires, de la compassion… au forçaille des promesses vagues vite oubliées.
Surtout en politique locale, où les enjeux sont censés être plus techniques et moins controversés, à laquelle les citoyens et les médias prêtent moins d’attention.